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Centre-ville
et fleuve Saint-Laurent |
©
Tourisme Montréal, Stéphan Poulin
Haute
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No
4 – septembre 2005
Alors que Montréal se prépare à accueillir les
1ers Outgames mondiaux en juillet et août 2006,
le Comité organisateur des Outgames, Montréal
2006, vous propose une série d'articles mensuels
où il nous fait connaître les jeux, où la ville
hôte se laisse découvrir et où on met à nu légendaire
ouverture de Montréal sur la vie gaie.
Dans
ce quatrième numéro,
les lecteurs pourront se familiariser avec les
modalités d’accueil pour visiter
le Canada et le contexte général
de la vie LGBT au pays.
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Visiter
le Canada, rien de plus simple pour le visiteur LGBT
!
Par Sean Morrow
Le 24 septembre 2005
En juillet 2006, 55 000 personnes
sont attendues à l’occasion des cérémonies
d’ouverture des Outgames de Montréal. Parmi
eux, se trouveront 16 000 participants qui prendront
part aux diverses compétitions et activités
organisées dans le cadre de ces jeux. Ces Outgames,
un véritable rendez-vous d’envergure olympique,
donneront le coup d’envoi pour l’organisation
de compétitions sportives internationales LGBT
à venir. Tant pour les visiteurs qui s’amèneront
à Montréal que pour les gens d’ici,
cet événement sera un moment unique pour
écrire une nouvelle page d’histoire, et
ce en plein cœur d’une ville et d’un
pays réputés pour la chaleur de leur accueil.
Le Canada : chef
de file en matière de droits LGBT
Le Canada est une destination de premier choix pour
les touristes gais et lesbiens. À la manière
du village gaulois, ceux et celles qui se rendront à
Montréal pour les Outgames en 2006, découvriront
dans ce coin de l’Amérique du Nord un havre
irrésistible d’ouverture qui exprime sa
tolérance dans un éventail complet de
garanties légales et constitutionnelles. C’est,
en effet, à partir de 1977 que le Québec
innovait en devenant l’un des premiers états
à inclure l’orientation sexuelle dans sa
charte des droits et libertés. Ce faisant, il
interdisait ainsi la discrimination à l’égard
des gais et des lesbiennes. Aujourd’hui, cette
reconnaissance s’étend non seulement à
la grandeur du pays, au moyen de la Charte canadienne
des droits et libertés, mais elle s’applique
à autant de domaines que celui du milieu de travail
et de la prestation de services sociaux et humains,
en matière de logement et, au jour le jour, dans
la plupart des autres sphères d’activités.
L’ouverture d’esprit légendaire des
Canadiens et Canadiennes fait de l’homophobie
un comportement socialement inacceptable et une réalité
de moins en moins présente.
Une victoire pour
le mariage entre conjoints de même sexe
Cette ouverture s’est fait manifestement sentir
il y a quelques semaines au Parlement canadien alors
que les élus entérinèrent, par
un vote de 158 à 133, le droit au mariage entre
conjoints de même sexe, faisant du Canada le quatrième
pays, après la Belgique, la Hollande et presqu’en
même temps que l’Espagne à accorder
ce droit. Curieusement, le débat entourant cet
enjeu ne s’est pas attardé sur la question
à savoir si on devait accorder ou non le droit
au mariage – à cet égard, les tribunaux
canadiens ont progressivement tranché depuis
2003 en faveur de ce droit. Au contraire, les opposants
au mariage se sont plutôt retranchés dans
une position visant à définir les unions
entre personnes du même sexe selon une appellation
autre que le mariage. Même avec cette position
dite mitoyenne, c’est en vain qu’ils ont
mené la bataille. En bout de piste, la marche
pour l’égalité des gais et lesbiennes
au Canada a su triompher. La nouvelle loi est donc rapidement
entrée en vigueur dans les jours qui ont suivis
son adoption par le Parlement.
En l’occurrence, si vous et votre
partenaire compter vous rendre à Montréal
pour les Outgames, sachez qu’il est désormais
permis de vous marier partout au Canada. « Quelle
belle occasion qui s’offre aux visiteurs LGBT »,
s’exclame Lucie Duguay, coprésidente de
Montréal 2006. « Avec la promulgation de
cette loi et la tenue des Outgames de Montréal,
le Canada est certes la destination touristique de choix
en 2006. »
Il est à noter toutefois, qu’au
Québec, deux personnes souhaitant unir leur destiné
doivent, en raison de dispositions propres au Code civil
québécois, en faire l’annonce officielle
trois semaines au préalable. Ailleurs au Canada,
cette disposition ne s’applique pas. Montréal
2006 accueillera sur son site principal une chapelle
pour ceux et celles qui voudront convoler en justes
noces. Vous n’avez qu’à prévoir
un séjour de trois semaines en amont ou durant
la tenue des jeux pour réaliser votre rêve !
Le contexte des droits LGBT au Québec
permet également aux couples de même sexe
d’adopter un enfant. De même, un conjoint
peut maintenant se qualifier en tant que parent de l’enfant
de l’autre conjoint. Ce droit est en vigueur depuis
2002, alors que l’Assemblée nationale du
Québec promulguait, d’une voix unanime,
une loi permettant les unions civiles et les liens de
filiation pour les couples de même sexe.
Le Canada : destination
LGBT de choix
Comme pour la plupart des pays, les visiteurs au Canada
seront normalement assujettis à certaines formalités
avant ou à l’occasion de leur arrivée
au pays. Comme vous serez à même de le
constater, ces modalités sont, en général,
simples mais elles permettent tout de même aux
douaniers de repérer les malfaiteurs et de contrer
les tentatives d’entrée illégales.
N’oubliez pas, qu’au Canada,
l’orientation sexuelle n’est pas, de quelconque
manière que ce soit, un motif pour refuser l’entrée
au pays. Les autorités gouvernementales canadiennes
ainsi que divers organismes sans but lucratif sont à
l’œuvre pour s’assurer que le Canada
soit à la fois une destination sécuritaire
et accueillante, de même que respectueuse des
touristes venus d’ailleurs.
En choisissant Montréal comme destination
de voyage en 2006, n’oubliez pas que cette ville
sera la destination gaie de 2006 et que les Outgames
seront l’événement inoubliable à
ne pas manquer. Voici quelques informations de base
qui faciliteront votre entrée au Canada…
Les renseignements
de base –
Aucune exigence d’un examen médical
La toute première information dont il faut se
rappeler si vous planifier un voyage au Canada en tant
que touriste, c’est que de façon générale
vous n’êtes pas tenus de subir un examen
médical. Cette exemption s’applique normalement
aux visiteurs prévoyant un séjour au Canada
de moins de six mois et qui sont citoyens d’un
pays pour lequel un visa de résident temporaire
– VRT (c’est-à-dire, un visa de touriste)
n’est pas exigé (veuillez consulter la
liste de pays visés dans l’encadré
ci-dessus). Normalement, dans de telles circonstances,
vous n’aurez qu’à produire une preuve
de votre identité et de votre citoyenneté
(soit un passeport valide).
Attestation de
votre identité
Si vous n’êtes pas un citoyen ou résident
permanent des États-unis vous devez, pour attester
de votre identité, posséder un passeport
valide de votre pays de résidence. Assurez-vous
de porter votre passeport sur votre personne et non
dans vos bagages car vous aurez à le présenter
aux autorités dès votre entrée
au pays. D’autre part, les personnes devant faire
une demande de VRT, auront à produire une documentation
suffisante qui permettra aux autorités canadiennes
d’authentifier vos liens avec votre pays d’origine
et ainsi de s’assurer que votre séjour
au Canada est bel et bien de nature temporaire. De plus
amples détails relativement à la demande
de visa sont disponibles au site gouvernemental
canadien.
Visiteur américain
? Aucune exigence de visa
En vertu d’ententes internationales conclues entre
le Canada et les États-unis, aucun visa n’est
exigé pour les citoyens américains ainsi
que pour les personnes légalement admises aux
États-unis à titre de résident
permanent. Les résidents étrangers vivant
aux États-unis doivent être titulaires
d’une carte de résidence permanente américaine
(carte verte) pour être dispensés d’obtenir
un visa temporaire pour entrer au Canada.
Bien qu’il soit toujours préférable
de présenter son passeport, les citoyens américains
peuvent le substituer en présentant aux douanes
canadiennes un permis de conduire, un certificat de
naissance ou toute autre pièce d’identité
avec photo permettant de confirmer l’identité
et la nationalité.
Qui doit posséder
un visa ? Où puis-je me le procurer ?
La plupart des voyageurs qui visiteront le Canada à
l’occasion des Outgames n’auront pas à
faire une demande de visa. Si, par contre, vous êtes
de ceux qui devez obtenir un visa temporaire, le moyen
le plus efficace pour ce faire est de vous adresser
à l’ambassade ou consulat du Canada le
plus près de chez vous. Vous trouverez une liste
complète des adresses sur le site du gouvernement
du Canada. Il importe de se rappeler que toute personne
devant obtenir un VRT devra faire la preuve qu’il
ou elle entend quitter le Canada à la date d’expiration
de son visa.
Les citoyens des pays suivants n'ont
pas besoin de visa pour venir au Canada (pour plus
d'information, cliquez
ici) :
Allemagne |
Danemark |
Japon |
Portugal |
Andorre |
Espagne |
Liechtenstein |
Saint-Christophe
et Névis |
Antigua
et Barbuda |
États-Unis
d'Amérique |
Luxembourg |
Sainte
Lucie |
Australie |
Finlande |
Malte |
Saint
Vincent |
Autriche |
France |
Mexique |
Samoa
occidental |
Bahamas |
Grèce |
Monaco |
San
Marino |
Barbade |
Hong
Kong |
Namibie |
Singapour |
Belgique |
Îles
Salomon |
Norvège |
Slovénie |
Botswana |
Irlande |
Nouvelle
Zélande |
Suède |
Brunei |
Islande |
Papouasie
Nouvelle-Guinée |
Suisse |
Chypre |
Israël
(titulaire du passeport national) |
Pays-Bas |
Swaziland |
Corée du
Sud |
Italie |
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Dispense de visa
Outre les voyageurs en provenance de pays cités
dans la case ci-dessus, d’autres visiteurs ne
sont pas tenus d’obtenir un visa :
- les citoyens britanniques et les citoyens
britanniques d’outre-mer qui sont ré-admissibles
au Royaume-Uni ;
- les citoyens des territoires britanniques
dont la citoyenneté tient à leur naissance,
à leur descendance, à leur enregistrement
ou à leur naturalisation dans un des territoires
britanniques, d’Anguilla, des Bermudes, des
îles Vierges britanniques, des îles Caïmans,
des îles Falkland, de Gibraltar, de Montserrat,
de Pitcairn, de Sainte-Hélène ou des
îles Turks et Caicos ;
- les titulaires d’un passeport
de la zone administrative spéciale en cours
de validité délivré par les autorités
de la zone administrative spéciale de Hong
Kong ;
- les titulaires d’un passeport
ou de documents de voyage de l’État du
Vatican (bien que j’ai des doutes quant à
la participation aux Outgames d’athlètes
ou délégués en provenance du
Saint Siège…).
Qu’en est-il
des questions de santé ?
Pour les visiteurs au Canada, il est important de savoir
qu’aucune déclaration relativement au statut
sérologique au VIH ou à l’hépatite
C n’est exigée. Il faut aussi comprendre
que tout visiteur qui déclare sa séropositivité
ne se verra pas refuser l’entrée au pays
en raison de son statut. La politique canadienne n’a
pas toujours été très claire à
cet égard. Pour cette raison, elle a récemment
été précisée de manière
à éviter toute ambiguïté.
Le contexte
En effet, jusqu’à tout récemment,
les visiteurs faisant une demande de visa temporaire
devaient répondre à une question de nature
délicate et personnelle. De plus, la question
s’avérait à portée démesurément
large aux fins d’immigration et, une réponse
positive occasionnait parfois un rejet de la demande
de visa. À toute fin pratique, on demandait à
la personne si elle ou un membre de sa famille avait,
dans le passé, subit un traitement en raison
de troubles physique ou mental graves ou pour une maladie
chronique ou transmissible.
Un dialogue soutenu et une collaboration
étroite entre diverses agences gouvernementales
et non gouvernementales ont produit un important changement
dans les normes gouvernementales. Puisque la ville de
Toronto sera hôte de la Conférence internationale
sur le sida au mois d’août 2006, les organisateurs
de cette rencontre ainsi que d’autres organismes
canadiens de lutte contre le VIH/sida ont amené
le gouvernement à préciser l’objet
de son questionnement.
Étant donné qu’il n’était
pas dans ses intentions d’interroger les demandeurs
de visa temporaire quant à l’état
de leur statut sérologique, la question fut modifiée
pour éviter ce questionnement. Depuis, les demandeurs
de visa temporaire n’ont pas à dévoiler
leur statut sérologique sur le formulaire. Les
personnes qui souhaitent de plus amples détails
relativement à ce dossier peuvent consulter la
note détaillée préparée
à cet effet par le Réseau
juridique canadien VIH/sida.
Quelle est la position officielle
du Canada relativement à l’examen médical
et le VIH/sida ?
Formellement, le Canada ne reconnaît pas le VIH
à titre de maladie contagieuse facilement transmissible.
Qui plus est, les autorités canadiennes ne considèrent
guère qu’une personne vivant avec le VIH/sida
constitue un danger pour la santé ou pour la
sécurité publique du simple fait qu’elle
soit séropositive. Par conséquent, le
Canada ne refusera pas d’emblée l’entrée
au pays aux visiteurs simplement en raison de leur statut
sérologique.
Le Réseau juridique canadien VIH/sida
remarque que les directives gouvernementales communiquées
aux agents de visa canadiens précisent qu’il
serait rare qu’un demandeur de visa temporaire
(visiteur) vivant avec le VIH/sida doive être
référé pour un examen médical
aux fins d’immigration, et qu’il serait
encore plus rare que la personne soit jugée non
admissible au Canada pour des raisons médicales.
Dans des circonstances rares et exceptionnelles
où l’état de santé d’un
touriste l’obligerait vraisemblablement à
recevoir des services sociaux ou des soins médicaux
durant son séjour, un examen médical peut
être exigé. Toutefois, cette norme s’applique
à tout visiteur temporaire et sous-entend que,
pour entrer au pays, cette personne n’imposera
pas une demande indue sur le réseau de santé
public du Canada.
Arriver malade
au Canada
Dans l’éventualité où une
personne arrive malade au Canada, que cette personne
ait ou non été dans l’obligation
d’obtenir un visa temporaire pour y séjourner,
on peut exiger d’elle de subir un examen médical.
Ce type de situation est la seule qui puisse normalement
obliger une personne à subir un examen médical.
Cet examen, il faut savoir, comprend nécessairement
un test de dépistage au VIH. Même si le
résultat du test s’avère positif,
vous ne vous verrez pas refuser l’entrée
au pays simplement en raison de ce résultat.
Il importe de se rappeler que les règles
d’entrée émises par les autorités
canadiennes ne visent pas à restreindre l’accès
au pays des visiteurs. L’objectif premier de l’examen
médical vise à déterminer si l’état
de santé d’une personne peut entraîner
des coûts trop importants pour le trésor
public et le réseau de santé.
De plus amples détails relativement
aux questions de santé des visiteurs au Canada
sont disponibles en communiquant avec l’ambassade
canadienne de votre pays ou en consultant les sites
Internet cités ci-dessus.
Renseignements
généraux
L’un des sites les plus intéressants pour
vous renseigner sur votre voyage au Canada est le site
Se
rendre au Canada. Ce site est facile à naviguer
et vous procure de nombreux conseils pratiques.
Vous pouvez également vous enquérir
sur les possibilités et modalités de voyage
auprès d’une ambassade
ou d’un consulat du Canada près de
chez vous, d’une délégation
du Québec à l’étranger,
auprès de Tourisme
Montréal, ou encore à l’aide
d’un des voyagistes
partenaires de Montréal 2006.
Conseils
pour les voyageurs :
Pour
des vols en correspondance via les États-Unis,
assurez-vous de prévoir suffisamment
de temps entre chaque vol. En raison des
mesures de sécurité accrue,
les contrôles douaniers sont plus
longs qu’auparavant. Vous voulez ainsi
éviter de rater votre vol de correspondance
pour le Canada. |
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Quoi faire si j’arrive
au Canada via les États-Unis
Si vous considérez voyager au Canada et prévoyez
transiter par les États-Unis, ou si vous comptez
également faire un séjour dans ce pays,
votre voyage peut s’avérer un plus grand
défi à réussir. Depuis les événements
du 11 septembre 2001, il y a de nouvelles règles
à considérer. Une visite du site Internet
du gouvernement
américain génère des résultats
intéressants.
Le gouvernement américain juge
que tout voyageur qui transite par les États-Unis
en direction d’un autre pays, séjourne
d’abord en terre américaine. De ce fait,
si votre voyage au Canada vous oblige à faire
escale aux États-Unis, vous serez assujettis
aux nouvelles mesures conçues pour préserver
la sécurité des citoyens américains.
Il s’agit de mesures plus strictes pour identifier
les risques potentiels à la sécurité
nationale, même s’il s’agit de voyageurs
en correspondance.
Le 14 mai 2002, le président Bush
a proclamé de nouvelles mesures de sécurité
sous l’égide de la National Border
Security and Visa Entry Reform. Depuis, de nouvelles
règles d’entrée aux États-Unis
sont en vigueur. De même, la nouvelle United
States Western Hemisphere Travel Initiative, visant
à accroître la sécurité aux
frontières et l’accès au pays, a
également force de loi. Afin de garantir la sécurité
de ses frontières, le gouvernement américain
procède maintenant à la vérification
de l’identité de tous les demandeurs de
visas et visiteurs, en plus de s’assurer que les
demandeurs entendent bien rentrer dans leur pays d’origine.
Par conséquent, les voyageurs sont susceptibles
de trouver les politiques et règles d’entrée
aux États-Unis plutôt complexes et nécessitant
un effort de préparation supplémentaire.
L’initiative cité ci-dessus a une très
large portée et a un impact sur tous les voyageurs
en provenance et en direction des Amériques,
des Bermudes et des Antilles. Tous devront bientôt
être détenteur d’un passeport et/ou
d’un visa qui attestera, à l’arrivée
du titulaire aux États-Unis, de son identité
et de sa nationalité. Si vous êtes un citoyen
d’un pays étranger, dans la plupart des
cas, vous aurez à vous procurer un visa de personne
non immigrante afin d’entrer en territoire américaine.
Il faut savoir que le visa en question
ne garanti pas votre entrée aux États-Unis.
Elle confirme seulement le fait que vous avez déposé
une demande, qu’un agent de l’ambassade
ou du consulat des États-Unis a traité
votre demande et a déterminé que vous
êtes éligible à entrer au pays dans
un but précis. À toute fin pratique, vous
êtes autorisé à vous rendre aux
États-Unis, mais seulement au poste frontière.
Votre capacité à entrer de fait au pays
repose entre les mains de l’agent douanier à
la frontière qui pourra décider si vous
pouvez procéder, et quelle sera la durée
autorisée de votre visite.
Obtenir un visa
pour les États-Unis
Pour obtenir un visa américain, vous devez vous
présenter à l’ambassade ou au consulat
des États-Unis dans votre pays de résidence.
Là, vous devez remplir un formulaire de demande
et, selon le cas, accepter de participer à une
série d’entrevues. Lors de ces rencontres,
on procèdera à la prise de vos empreintes
digitales, qui seront ensuite inscrites à votre
dossier. Il importe de savoir que dans certaines circonstances,
on vous demandera de fournir des renseignements financiers
personnels et votre statut d’emploi. Si un examen
plus détaillé est requis, votre dossier
pourrait être acheminé à Washington,
ce qui occasionnerait des délais de quelques
semaines. De plus, un examen de contrôle de votre
dossier est effectué en rapport avec les banques
de données au palier fédéral et
dans chacun des états américains. Si votre
nom, ou une version apparentée, est identifié
et jugé suspect, votre dossier sera scruté
encore de plus près, entraînant de nouveaux
délais.
À votre arrivée aux États-Unis,
votre visa et toute documentation pertinente seront
vérifiés par un douanier, de même
que la durée prévue de votre séjour.
L’agent prendra à nouveau vos empreintes
digitales et une photo numérique, qui seront
ensuite ajoutées à votre dossier.
Dans certaines circonstances, avant de
quitter votre pays d’origine, l’agent de
visa américain pourrait vous informer que vous
êtes assujetti à des formalités
de départ particulières. Certains voyageurs
peuvent se voir dirigés vers des postes de travail
privés dans le hall des arrivées où
une inscription plus détaillée est effectuée.
Cette inscription peut comprendre de nouvelles entrevues,
photos et vérifications. Dans de telles circonstances,
prévoyez suffisamment de temps pour vos vols
de correspondance.
Questions relatives
à votre santé
Aux États-Unis, si pour quelconque raison, vous
omettez de répondre aux questions relatives à
l’état de votre santé ou à
toute médication que vous prenez, vous serez,
une fois mis à découvert, renvoyé
dans votre pays d’origine, votre dossier sera
annoté et il vous sera interdit de rentrer à
nouveau aux États-Unis.
Malheureusement, n’oubliez pas que
la franchise risque, elle aussi, de vous voir interdire
l’accès aux États-Unis. Il faut
se rappeler que les personnes séropositives dont
le statut est découvert par les agents douaniers
américains se verront interdit à vie l’entrée
aux pays et vous serez renvoyé dans votre pays
d’origine sur le champ. Bien que cette information
ne soit pas spontanément disponible sur les sites
gouvernementaux américains, plusieurs voyagistes
américains et voyagistes spécialisés
sur les États-Unis ont confirmé cette
information sous le couvert de l’anonymat.
Visiter Montréal
: rien de plus simple pour le touriste LGBT !
En choisissant Montréal comme votre destination
voyage en 2006, vous savez que vous serez là
pour célébrer et vivre les moments forts
de compétition dans un des événements
les plus marquants du monde LGBT. Montréal, le
Québec et le Canada sont aussi vos destinations
pour vivre les grands espaces, des moments de détente
et de découverte. Ou encore, vous pouvez y faire
la fête, voire même vous marier ! Il y en
a pour tous les goûts. Cependant, prévoyez
d’avance car les Outgames de Montréal seront
le grand rendez-vous de 2006 !
Comme vous avez pu le constater, il est
relativement simple de venir au Canada. Prenez garde,
si vous devez transiter par les États-Unis. Si
vous devez vous procurer un visa pour le Canada, rien
de mieux que d’entreprendre vos démarches
dès aujourd’hui. De même, assurez-vous
de vous inscrire aux Outgames le plus tôt possible.
Tout a été dit, sauf…
Bon voyage !
Je serai là à vous attendre
dans mes plus belles tenues de soirée pour vous
souhaiter la bienvenue chez nous !
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